Certaines candidatures s’annoncent comme pour amuser la galerie disent les gens. Monsieur Takou avait même publié une chronique ce matin, invitant l’actuel homme fort de la Marina à trouver une occupation ou du moins un lot de consolation à Illassa, devenu diplomate grâce au même homme.
Illassa en annonçant sa candidature ne semble pourtant pas user du vocabulaire connu de ceux qui rasent les murs des couloirs. D’autant plus qu’il brosse, sans bégayer, quelques axes de la politique qu’il compte mettre en place pour se démarquer de son prédécesseur.
Le futur Président Illassa veut notamment supprimer la CRIET et revenir sur la constitution revisée en novembre 2019. Il argumente en étalant les éléments à charge contre le régime actuel. Les élections législatives et leurs conséquences.
Sans paraphraser les journalistes qui n’ont pour habitude que de flasher l’actualité, il nous faut commencer à porter des analyses sur ce que nos concitoyens disent et font.
Quelles sont les chances pour Illassa de supprimer la CRIET et de revenir sur la constitution modifiée en novembre dernier ?
En supposant que Illassa se trouve un parti politique en phase avec ses idées, convainc 16 maires et ou députés, rallie une large opposition à sa cause et déclassent ses paires, il lui faudra soumettre les députés actuels et avoir un allié à la Cour Constitutionnelle.
En supposant que le diplomate se trouve de bons avocats pour gagner la marina, il lui faudrait à défaut de convaincre le parlement de revenir sur la CRIET, un procureur capable de fermer les yeux sur tout dossier capable de tomber entre les mains de procureurs spéciaux nommés à la CRIET.
Si jamais le prochain nouveau président n’arrivait pas à négocier auprès des honorables députés le fait de revoir la révision votée par ces derniers à l’unanimité, il lui faudra un recours en interprétation afin de rétablir l’ancienne constitution.
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