Le Dé-Lire du Prof: Sales Libertés, Sales Indépendances...Tristes Tropiques et Belles Partouzes de Barbouzes

« Sales Libertés, sales Indépendances…sales Souverainetés…Tristes Tropiques et belles Partouzes de Barbouzes » Prof Aimé Avolonto

Aujourd’hui le prof est fâché… pas inspiré… Encore une autre masturbation…de l’esprit ! Pas le sien, opaque à toute manipulation, à toute masturbation ! Non ! L’esprit des forêts, des savanes, des tropiques ! L’esprit des dieux africains… à travers celui des Maliens, simples et crédules ! Le Mali commémore 60 ans… de quelque chose, pas clair, pas vrai… pas sain…Trop sale, trop triste…pour l’Afrique, pour le Mali ! Pas de dieux grecs aujourd’hui ! Seul le Dieu-Père, en ses poly-divinités, celui qui délègue et n’est pas imbu…de son pouvoir, de son nombril… Pour être plus proche et moins esprit, pour ne pas se prêter à masturbation, il s’incarne, se réincarne même. Il se reconnaît dans Öbàtàlà, dans Yèmáyà, dans Öshun, dans Shangó, dans Éléggùà, dans Öyâ, dans Ògûn, dans les petites choses qui prennent de grands sens, de grandes valeurs, à ses yeux ! Pour leurs « Sales Libertés, sales Indépendances…sales Souverainetés…Tristes Tropiques et belles Partouzes de Barbouzes », ils ont souillé Fâro, celui-là, qui, pour des questions d’équité envers tous et toutes, s’est constitué en dieu, hermaphrodite des bords du fleuve, dieu de la création chez les Malinkés, les Bambaras et autres peuples d’Afrique de l’Ouest.

Alors, « petit-Français » s’est invité dans la danse. Il a enjambé le fleuve… Niger… En sa propre suprématie, il croit…dur comme fer. Du coup, sans crainte et sans appel, il piétine le dieu du fer, pourtant sacré chez les Dogons. Ce n’est plus une indépendance. Cela ne l’a jamais été. Du dieu Dogon du fer, il crée un enfer… celui de ses valets, partouzards et barbouzards, contre le bout ferreux de ses canons…de sa loi…de sa voix. Le 12 septembre 2020, autour des 60 ans à venir pour le Mali, « petit-Français » enjoint : la transition doit être civile. Le 15 septembre 2020, la CÉDÉ plonge, à l’eau. Delà. Le « Club des partouzards et des barbouzards », emboîte le pas donc. Même le gourou Ivoirien, porte-parole de circonstance à Accra, se prononce. Pourtant, chez lui, rien ne luit. Rien ne lui sourit d’ailleurs. Au-delà des mers, c’est par-dessus les océans que l’on décide et gouverne…en transposition, par interposition. L'ancien ministre de la Défense sous IBK et colonel-major à la retraite, Bah N’Daw, devient Président, de la transition ! Quelle transition ! Le chef de la junte ayant renversée IBK, le Colonel Goïta, devient Vice-Président…de la même transition ! Quelle transition ! Les « Sales Libertés, sales Indépendances…sales Souverainetés…Tristes Tropiques et belles Partouzes de Barbouzes » s’enchaînent.

Chez notre porte-parole d’Accra, pour une première, dans le micro de Bédié, toute l’opposition semble parler d’une seule voix : aux armes, toutes ! Non ! Aux âmes de l’Afrique ! De la Côte d’ivoire ! Toutes ! Vive la désobéissance civile ! Chambas, ex Président de la Cédé à l’eau, dépêché par les Nations-Unies. Après donc « petit-Français », après l’UE, c’est au tour de l’ONU, de lui donner sa chance de sortie… à notre porte-parole d’Accra, dans ses « Sales Libertés, sales Indépendances…sales Souverainetés…Tristes Tropiques et belles Partouzes de Barbouzes ».

Au Bénin, « petit-zeus » enlise et s’enlise : la paix ! sacrifiée ! Il réforme. Tout est plombé. Noom Hotel détruit ! Le régisseur-au-quatre-milliards retrouvé mais jamais trouvé ! « Petit-zeus » navigue dans les fantasmes ! Il est formateur ! Mieux ! Il est réformateur. Son embrouille avec « papa-bonheur » était due à son opposition…Il était opposant…à tout…sauf à la bonne cause. On l’a cru…sur parole…sacrée parole ! Pensant une fin aux éternels recommencements. Hélas ! Ce n’est pas demain, la fin des « Sales Libertés, sales Indépendances…sales Souverainetés…Tristes Tropiques et belles Partouzes de Barbouzes ».