Nous devons tirer les leçons de la vie du professeur Enianloko Houessou Codjo pour que le sacrifice de sa vie ne soit pas vain. Il a mené avec courage le combat de la connaissance scientifique contre ce que nous qualifions à tort ou à raison d’obscurantisme. Il faut bien le nommer par « savoir endogène » détenu par des intellectuels communautaires marginalisés par l’éducation formelle.
Il revient au système éducatif d’avoir l’intelligence d’intégrer ce savoir communautaire par l’enseignement des langues nationales.
C’est seulement ainsi que les dépositaires de ce savoir, mis en confiance, apporteront progressivement leur contribution à la construction nationale et au développement durable de l’Afrique.