Ce virus a officiellement contaminé plus de 72 millions d’êtres humains, emportant avec lui 1,6 millions de vie.
Ce qui est dangereux dans la COVID-19, c’est sa capacité à vous revisiter. Par exemple, vous sortez de plusieurs semaines de quarantaine sous assistance médicale et un ami asymptomatique vous rend visite, les barrières de l’amitié sautées, vous voici inconsciemment livré-e à un nouveau compte à rebours capable de vous précipiter dans l’au delà.
Le coronavirus nous montre une facette de la vie que nous avons jusqu’à présent oublié, la fatalité.
Nous avons encore l’occasion de maîtriser les risques encourues, les sociétés modernes nous montrent le chemin à suivre. En supposant que les scientifiques puissent avoir raison, que les inquiétudes de l’OMS pourraient être fondées, que des corps pourraient gésir sur nos avenues, qu’avons-nous fait entre-temps pour combattre le virus ? Combien de nos citoyens sont touchés ou meurent dans le silence ? Quels sont les objectifs et échéances envisagées pour l’éradication de ce fléau ?
Devrions-nous attendre d’être submergés pour prendre au sérieux les risques auxquels nous sommes exposés ?
J’invite nos ingénieurs à retrousser leurs manches, nos dirigeants à enlever leurs costumes habituels afin qu’ensemble et avec peu de dégâts nous remportions la victoire de la vie face à cette mort là.