« Au commencement était le verbe »…verbe qui, pour se faire chair…doit d’abord s’imposer…comme cher. Verbe incarné donc…pour verbe de l’incarnation…Dans toute son incarnation. Vous l’aurez compris…Nous serons…aujourd’hui…avec Thot, dieu égyptien de la parole…incarnée…de la sagesse…exprimée en mots…convertie en actes… Thot…dans sa fonction de divinité centrale de la justice chez les Khemits…Thot assure la pérennité des lois de la cité…pour les préserver de toute altération…par les mortels…créatures du souffle de son verbe…de par la puissance que lui a conférée AMON-RÊ. Gardien et protecteur donc de la cohésion des mortels de son Kemi sacré, la « terre féconde noire »…à travers le temps…dans l’espace illimité de son pouvoir divin…Thot confie à Isis… divinité égyptienne de « ioumâ » ou « ioter aa » (Grand fleuve ), qui se charge de déverser sur eux les calamités de sa crue…quiconque des mortels de Kemi, porte atteinte à cette cohésion et brise le lien…immutable…indissoluble…entre parole et…le lieu de sa mise en œuvre…qu’est le cœur. Pour Thot, en effet, « parole-cœur-faits », sont dans un triptyque relationnel immuable, dont, le non-respect, provoque la crue de « ioter aa », demeure de Isis, divinité des eaux, sur les mortels qui se sont alors rendus coupables de cette impertinence. Malheureusement, les « tontons régenteurs de nos cités » n’y prennent garde. « De paroles sans cas…Sur séants sans actes…Et…De leurs verbes âcres…Ils volent…Bas étages…Soudés pour viols…Au ras des pâquerettes »…inconscients…des conséquences…à terme…sur eux tous.
Bien que divinité suprême accordant le don d’éloquence, Thot tient et veille…aussi…à la fidélité…à la parole…à sa libéralisation…à sa libération…pour tous les mortels…créatures du souffle de son verbe. Pour autant…donc…Thot ne se laisse pas duper ! Les seules fentes…les seules ouvertures que les tontons bâillonnent…ce sont celles d’où sortent le verbe…sacré à ses yeux…le verbe…opposé aux non-réalisations…la parole…anti-bavards…anti-ruines…anti-désagrègement…de la cohésion des Khemits…ses enfants…habitants de Kemi, la « terre féconde noire »…Thot le sait ! Même si, à Abidjan, Bamako, Cotonou, Addis-Abeba, etc., l’opposition n’a plus de bouche…n’a plus de parole…n’a plus droit à la parole ! Même au Burkina, pays dit des hommes intègres, le vent du verbe de Thot s’essouffle…la parole s’étiole…l’opposition crie Haro…l’élection du 22 novembre 2020…une farce! Pendant ce temps…les tontons…peu leur en chaut…puisque, « De paroles sans cas…Sur séants sans actes…Et…De leurs verbes âcres…Ils volent…Bas étages…Soudés pour viols…Au ras des pâquerettes ».
Comme parole…ratée…verbe…non-incarné… « petit-zeus » continue de tenir le flambeau…champion duperies…toutes catégories. « Petit-zeus » voudrait…novembre 2020…se réconcilier avec « papa bonheur »…celui-là même qu’il a séquestré…au container…presque deux mois! Nous étions en été 2019! Pour rappels… Qu’en est-il de 2014, où, par réconciliation…en coulisses…et…par prouesses de Abdou Diouf…« petit-zeus »…de son exil…a pu regagner Cotonou? Qu’en est-il…aussi…du 18 avril 2016…chez Ouattara…par poussées de Faure Gnassingbé…d’insipides simagrées… « petit-zeus » fit de belles promesses au même « papa bonheur »…pour réconciliation? Pour son valoir…le verbe…le premier…doit d’abord s’incarner…en faits…pour ne pas heurter…Thot… Mais, c’est vrai! « Petit-zeus » est tout ce qu’il y a…de tonton…sans cœur! Avec les autres…tontons… sans honte…sans gênes…hors des gènes khemits…« De paroles sans cas…Sur séants sans actes…Et…De leurs verbes âcres…Ils volent…Bas étages…Soudés pour viols…Au ras des pâquerettes »…comme une ritournelle…de pâques raides…sans pain…pour la cité.