En cette période charnière, où une transition s’opère, entre un ancien « bloc de successions de lunes » et un « nouveau bloc »-ce que les gens d’au-delà les mers khemittes appellent « année »-la fragilité de l’existence s’en trouve encore plus éprouvée. C’est, en effet, la période où, dans sa fureur contre les indélicats mortels qui régentent nos cités, SEKHMET, puissante déesse Khémette, répand toutes sortes de fléaux, bien souvent, par une pestilence qui attaque et souille le sang. En illustration, Décembre 2019-COVID-19, en extension sur « bloc de lunes » 2020. Contre elle, IMHOTEP, divinité égyptienne, patron des lieux de transmissions du savoir-profane et celui divinement médical. Il est, à la fois, grand gardien de ces lieux de transmissions du savoir et grand dépositaire de la médecine active, sacerdotale et mythiquement mystique. Dans l’univers khemit où tout est né…savoirs et guérisons, espace et temps…écoles et santé sont en imbrications indissolubles. IMHOTEP cumule donc les deux fonctions. Contre SEKHMET, le défi est de taille, en cette période d’une fin de « bloc de lunes ». Depuis la terre khemitte, pour le bien de tous, IMHOTEP a permis le partage des connaissances, au-delà de nos mers. Les « tontons régenteurs de nos cités » n’avaient qu’à en être conscients et travailler à étendre le pouvoir précurseur de IMHOTEP, pour que le mauvais sort soit conjuré, à jamais et, SEKHMET, vaincue, pour toujours! Seulement, les panses des tontons en flétriraient. Du coup, « Par complicités de falsifications de l’histoire…Et de honteuses hypothèques du présent…Ils invitent et provoquent…Calamités sans bornes…Pour sombres lendemains ».
Si, à l’origine, chez les Khemits, lieux de transmissions du savoir et santé sont en relation indissoluble, c’est du fait de leur caractère primordial, pour la survie des cités khemittes. Cela, nos tontons l’ont compris. Tout faire, donc, pour que l’école ne demeure pas le grenier où les khemits, ordinaires, iront apprendre à penser, par eux-mêmes, un autre système, qui soit au service de l’humain, contre le règne absolu de la machine…machine qui fait l’existence des tontons…machine qui les caractérise. Pour nos tontons, permettre, à l’école, d’outiller les Khemits ordinaires, à philosopher, à développer un sens khemit de la morale théoricienne et de la pérenne solvabilité des problèmes, c’est courir le risque de l’extinction du système de l’argent. Quitte à tout broyer sur son passage, le système des tontons doit s’assurer de créer de dociles défenseurs de son existence. Côté sanitaire, maintenir le chaos, dans un semblant de compassion…tel est le mot d’ordre chez les tontons. À quand le vaccin « Made in Africa »? Voilà que Rabat a misé sur la Sinopharm chinoise et que Spoutik-V, des Russes, rôde dans nos terres! Quant à l’Inde, elle promet bien un transfert d’expertises! Attentistes mendiants d’un salut venant des autres, les tontons attendent des cotisations…d’ailleurs! Entre-temps, ils foulent tout au pied, jusqu’à nos plantes, occultant notre primauté sur toute médecine. Chapeau! « Petit-zeus » a fini par lâcher le morceau, au nom des tontons : « […] Au plan sanitaire, notre indice de satisfaction demeure faible […]. Dans le secteur éducatif, notre situation demeure globalement préoccupante. […] ». Mais alors, pourquoi, « Par complicités de falsifications de l’histoire…Et de honteuses hypothèques du présent…Ils invitent et provoquent…Calamités sans bornes…Pour sombres lendemains »? C’est la question qui taraude.