De cynisme…Par sadismes répétés…Sur fond d’horreurs et d’insensibilités…Ils déversent leurs fiels…Impurs liquides…Dans les entre-chairs de nos cités

6 janvier 2021 : la barque constitutionnelle de l’« oncle Sam » a sérieusement tangué, sous les coups de boutoir de « faux-tonton régenteur Trump ». 6 janvier 2021, la charpente de la bâtisse constitutionnelle de l’« oncle Sam » a montré son infaillible résilience, en ne laissant pas le navire chavirer. De fait, en travaillant en toute complémentarité, pour l’instruction civique de tous les administrés, Athéna (déesse grecque, protectrice de la cité) et Poséidon (dieu grec de la navigation et des tempêtes), se sont assurés de ne pas livrer, les cités grecques, aux inconstances émotionnelles de ceux qui voudront se prendre pour « tontons régenteurs ». Chez les Khémets des « tontons régenteurs » de nos cités, l’antithèse supplante la thèse, de la même manière que ISEFET (dieu khémet du chaos, du désordre, de l’injustice, du mal incarné) supplante MÂAT (dieu khémet de la paix, de l’équité et de l’ordre). Plutôt que le bien ait préséance sur le mal pour qu’une complémentarité à dominance du bien ne s’impose, c’est le mal qui, excluant derechef le bien, s’établit en souverain, chez les tontons. Dans ce règne du chaos, les constitutions se trouvent trucidées. À leurs places, des con-institutions, propriétés exclusives des con-institués de tontons qui gouvernent nos cités. Ils se les farcissent donc à volonté, y prenant leur pied, comme bon leur semble, à rebours, à contre-rebours, de biais et de travers, sans nécessaires préliminaires de conditionnements. Nos tontons donc, « De cynisme…Par sadismes répétés…Sur fond d’horreurs et d’insensibilités…Ils déversent leurs fiels…Impurs liquides…Dans les entre-chairs de nos cités ».

Jouisseurs exclusifs de leurs crimes à répétition sur nos constitutions, les tontons savent comment se passer le mot. Qu’importe qu’il y ait, dans la cité, des connaisseurs et ex-garants (qui ont, par moments, flirté, eux aussi, avec l’à-peu-près, il est vrai!), comme Professeur Holo, qui n’ignorent rien des conditions de révisions! Un violeur n’a pas de vertus; il ne s’encombre pas de limites morales. Pourvu que son forfait lui procure jouissance exclusive…mégalomanie du narcissique accompli! De Tunis à Harare passant par Abidjan, Cotonou, N’Djamena et Yaoundé, même son nauséeux de cloche : si ce n’est pas pour l’extension immédiate du mandat, c’est pour sa pérennisation. Les tontons, « De cynisme…Par sadismes répétés…Sur fond d’horreurs et d’insensibilités…Ils déversent leurs fiels…Impurs liquides…Dans les entre-chairs de nos cités ».

« Petit-zeus », Prix nobel de la « bonne gongonnance », dixit Gbada, dont la langue a fourché, quand il a parlé de « bonne gouvernance », promet tripoter, de nouveau, sa con-institution. « Oncle Jo » vient de lui en garantir l’intromission, sans mission protectrice, en co-jouisseur exclusif avec les tontons…de vices et de viols. Incompétent, que son machin, s’est-il lui-même déclaré! De concert avec les autres tontons, « De cynisme…Par sadismes répétés…Sur fond d’horreurs et d’insensibilités…Ils déversent leurs fiels…Impurs liquides…Dans les entre-chairs de nos cités ».

Contre toute attente, de Niamey, l’espoir semble provenir! Mahamadou Issoufou allume le flambeau de la sagesse…sagesse dans la gouvernance, malgré le « pays de tonton » qui est le sien! « Après moi, ne tripatouillez pas la constitution », exhorte-t-il les tontons, à ne pas faire. Après ses deux mandats, il s’en va. Il les connaît, ses pairs de tontons. Il sait que, « De cynisme…Par sadismes répétés…Sur fond d’horreurs et d’insensibilités…Ils déversent leurs fiels…Impurs liquides…Dans les entre-chairs de nos cités ».