Le Dé-Lire du Prof : En pathologiques autocrates…Par perverses crapuleries…Ils ingénient en bouffonneries…Faux acteurs sans talents

Endémique au départ, pandémique à présent, exit cette pathologie qui mine les cités khémettes! Sans limite, ni en vue, ni au compteur, cet esprit du mal incarné par les « tontons régenteurs de nos cités »! Contre les apparences de saluts par développements inversés que servent nos tontons, c’est le combat pour le règne de l’amour qui se mène. HATHOR, sublime déesse égyptienne de l’amour, de la joie de vivre, de la musique, contre SEKHMET, terrifiante, belliqueuse et vindicative déesse égyptienne de la destruction! Voilà ce qui se joue dans les cités khémettes. Pour asseoir sa duperie, enfermer les habitants des cités khémettes dans ses leurres et pour réussir à mieux épandre, sur les cités, les calamités par lesquelles elle cherche constamment à les détruire, SEKHMET sait adopter les formes sensuelles de HATHOR, ainsi que le langoureux regard affectif de cette dernière. C’est, à la fois, dans cette même ambivalence et sous des aspects de fausses bienveillances, à la SEKHMET, que s’inscrivent les « tontons régenteurs de nos cités » et, « En pathologiques autocrates…Par perverses crapuleries…Ils ingénient en bouffonneries…Faux acteurs sans talents ».

Comme SEKHMET, les tontons n’arrêtent pas de professer leur amour de nos cités, de nos patries. Grandes démonstrations affectives! Sans affection! Planches à théâtres de boulevard! Vides déclarations d’amour! Sans sentiments! Amoureux sans vertu, sans vécu. Pour le vivre, l’amour, il faut le posséder. En analogie de ressemblance à l’appartenance civique, l’amour n’est pas une donnée absolue. Il faudrait l’avoir acquise pour la posséder, la posséder pour la transmettre. Aucun déguisement ne peut métamorphoser une force des ténèbres en prince de lumière. C’est cela, le drame des terres khémettes sous férule des « tontons régenteurs de nos cités » : cette carence en affects de nos tontons. En Éthiopie, grève de la faim d’opposants emprisonnés! Pour un peu d’amour, de traitements humains! Au Sénégal et au Tchad, heurts entre partisans d’opposants et police à la solde des tontons! Pour un peu de dignité! En Guinée, 5 ans de prison ferme pour Mamady Condé, proche de Dalein Diallo, emblématique opposant du « saigneur » des lieux! Pourquoi a-t-il osé réclamer un peu de justice, alors que toute la cité est assurée de l’amour de « tonton » Condé? Pour nos tontons, point besoin de vivre son amour! Il suffit juste de le professer! Les voilà, nos tontons! Tous, messies sans verve messianique, sans rédemption et, « En pathologiques autocrates…Par perverses crapuleries…Ils ingénient en bouffonneries…Faux acteurs sans talents ».

Pour « petit-zeus », pourquoi faire autrement quand l’on est pareil? En avant toutes, le jeu de muscles! Trapéziste sans nécessité d’équilibre, pour bêtes de cirque! Claquements de doigts, réponses en rang serré garanties! Pour la fantaisie, MOELLE-Bénin fait son « au temps » au PRD, après la poudre de perlimpinpin de l’UDBN. À qui le tour? Insignifiants récépissés, pour partis pissés hors-jeux! « […] pris individuellement. Ils sont laborieux », dixit « petit-zeus ». Pourtant, la collectivisation ne se développe que sur une morale collective. Individualisme hissé à pareil sommet ne peut générer aucune valeur de groupe. Absolution pour un « chacun pour soi »! Voilà le système des tontons par lequel, « En pathologiques autocrates…Par perverses crapuleries…Ils ingénient en bouffonneries…Faux acteurs sans talents ». Il ne reste qu’aux Khémets eux-mêmes à inventer leurs propres formules libératrices. Évidemment, le plus tôt serait le mieux.