En effet, la seule lecture que l’on peut faire de cette énième et ultime provocation, c’est du « ça passe ou ça casse » et « plus la charge de tétanisation est grosse, plus cela prend ». C’est du style, allons à l’extrême pour tester ce peuple, pour nos plans à venir. Si vous remarquez très bien, il n’a pas osé toucher au Professeur Aïvo. Du moins, pas encore. Ceci, tout simplement parce qu’il est bien conscient de l’aura sociale et populaire du Professeur, alors que, pour Madame Madougou, l’adhésion populaire, faible et de guerre lasse pour ce que cela représente, dans la psyché collective, devra encore se prouver. Alors, c’est le pari que Talon a fait. Le peuple béninois est donc au tournant décisif de son avenir socio-politique pour des dizaines d’années à venir.
L’écho (action, passivité ou résignation) que recevra ce forfait contre Madame Madougou déterminera tout (ou presque) , pour le Bénin de demain qui commence déjà aujourd’hui.
Personnellement, je suis vraiment curieux de voir de voir comment finira ce bras de fer assumé entre Patrice Talon et le peuple béninois, étant entendu que l’histoire voudrait que les peuples ne s’assument, collectivement, que lorsque l’incandescent de leurs douleurs a atteint l’ultime limite du trop plein.
Prof Aimé Avolonto