C'est donc vrai! Que le Ministre Tihounté Modeste KÉRÉKOU a tenu une conférence de presse, ce 05 mars 2021, sur une procédure en cours devant la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme(CRIET), en divulguant de très graves éléments qui devraient être dans le dossier à charge contre Mme Reckyath MADOUGOU.
Car si ces éléments, constitués de captures d'écrans de "haute importance" qui ont été mis sur la place publique, n'étaient pas déjà dans le dossier du Procureur spécial près la CRIET, alors le Ministre Tihounté Modeste KÉRÉKOU aura failli gravement en ne communiquant pas en priorité et en exclusivité au Procureur METONOU sur ce qu'il savait.
Et si ce que ce Ministre de la République savait fortuitement , selon ses dires, avaient déjà été déposés auprès du Procureur spécial, M. Tihounté Modeste KÉRÉKOU vient manifestement de chier dans le dossier du Procureur spécial contre Mme Reckyath MADOUGOU.
En d'autres termes, divulguer des élements à charges, dans un dossier judiciaire de cet ordre, est à la limite du sabotage de la procédure d'accusation. Et les avovats de la défense ne seront guère modestes de l'étaler à leur tour au grand jour. Je doute très fort que le Procureur Spécial, Mario METONOU, ait autorisé M. Tihounté Modeste KÉRÉKOU à communiquer sur ces éléments de "preuves constitutives et/ou aggravantes" dans cette affaire qualifiée pas moins d'actes de terrorisme.
Même le Procureur spécial près la CRIET, dans sa déclaration à la presse du 04 mars 2021, s'est retenu d'en dire trop. Il n'a donc pas donné le montant de 《...la somme convenue et versée...》 dans ladite opération pour laquelle Mme Reckyath MADOUGOU 《...avait été gravement mise en cause...》 et donc interpellée. A la suite des autres cités nommément et 《...interpellés [...] juste après la remise des fonds.》 Le Procureur spécial Mario METONOU, pourtant fondé pour communiquer sur cette affaire, ne donne pas non plus le nom des 《...autorités politiques...》 ciblées par lesdits actes 《... de meurtre...》 et 《...d'élimination...》. C'est dire, la sensibilité du dossier et la mesure de précaution du Procureur spécial près la CRIET qui contraste avec la sortie tonitruante du Ministre de la République, Modeste KÉRÉKOU. Ce dernier ne peut non plus pas ignorer les effets néfastes de ce pseudo déballage pour se "vider la conscience" et s'exonérer de quelque silence.
Alors, l'inconséquence de la démarche de "révélation " du Ministre Tihounté Modeste KÉRÉKOU devient suspicieuse.
Charly Teddy