Le Dé-Lire du Prof : Par mots mielleux et mécaniques postures…Sans coutures galantes ni sincères célébrations d’elles…Ils n’exhibent que couillardises et phallocraties…Pouilleuse testostérone

Dans le genre « sois belle et tais-toi », les « tontons régenteurs de nos cités » sont champions toutes catégories. Ils n’expriment leur hardiesse qu’en assignant, à nos dames khémettes, des rôles de simples remorques, malgré toutes les déesses qui, aux premières loges, assurent prospérité et harmonieux développement dans nos cités. Pour s’en convaincre, il n’y a qu’à regarder en pays yoruba, avec les OBA, ODUDUA, OSHUN, OYA et YEMANJA. En parfaits hypocrites et pour divertir donc, les tontons, « Par mots mielleux et mécaniques postures…Sans coutures galantes ni sincères célébrations d’elles…Ils n’exhibent que couillardises et phallocraties…Pouilleuse testostérone ».

Dans les « has been » comme Madame la Présidente, en Afrique, il n’y a eu que Ellen Johnson Sirleaf. Avant son avènement de première (et unique) femme à avoir jamais été élue Présidente en terre khémette, celle qui a mené les destinées du Libéria, de 2006 à 2018, en a bavé de James Sirleaf, son alcoolique et violent d’ex-époux. Pas assez soumise, pour Mister JS qui, pourtant, ne manquait pas de lui conter fleurette tous les 8 mars. 10 ans de peine de prison aussi pour elle, sous Samuel Doe! Chez Kagamé, dans un passé pas lointain, case prison aussi pour les deux plus farouches opposantes, Diane Rwigara et Victoire Ingabire. Ces beautés inciteraient à l’insurrection, même si trois juges avaient conclu à des dossiers vides! Ah! Goupilles politiques, bombes féminines à faire exploser, de honte, les « services trois pièces » de ces messieurs, ces dames à têtes trop pleines! Élévation des femmes, claironnent en chœur, cependant, les tontons. « Par mots mielleux et mécaniques postures…Sans coutures galantes ni sincères célébrations d’elles…Ils n’exhibent que couillardises et phallocraties…Pouilleuse testostérone ».

Dans la cité, propriété exclusive et estampillée à l’effigie de « petit-zeus », la détonation vient de la « bombe RM2021 » sans rupture, de stock, larguée en « bombe MR2018 » sous rupture et stop d’imaginations. La kamikaze vient même d’être logée à la prison de Missérété. Dans son omnipuissance, galant et gentleman, « petit-zeus » y a fait aménager, à la hâte et pour la circonstance, une aile féminine ! Pour les « elles » à fragments étincelant de beautés et de charmes ! Comme célébration de la femme, Rekya Madougou est son heureuse déchue mais pas élue, à « petit-zeus ». Pour bâillon imposé à ses ouailles, dans des « aïes » inaudibles de zouaves, qui dirait mieux ? Rusé à enrager, le « petit-zeus » ! Pour sa promiscuité avec l’anti-démocratique main qui martyrise les Togolais, l’on peut ne pas du tout carburer pour la « Bomba à large portée d’irradiations depuis Lomé »! Toutefois, moi, je lui concède le droit d’exister ! Librement ! Discours du 8 mars 2021 de « petit-zeus » : belles formules rhétoriques ! Mais, qu’à cela ne tienne pas ! Car cela ne passe pas ! Pour que cela passe, elles ne doivent pas être cassées, les femmes ! Leurs leaders, fussent-elles soudaines, ne doivent pas être casées ! Détentions non arbitrées ! Privations arbitraires, de libertés ! Rengaines des tontons! « Par mots mielleux et mécaniques postures…Sans coutures galantes ni sincères célébrations d’elles…Ils n’exhibent que couillardises et phallocraties…Pouilleuse testostérone ».