Le Dé-Lire du Prof. : De postures de rois en escarbilles…Pour dépouilles ambulantes sans existence qu’ils sont…Et par lois sans foi qu’ils énoncent…Ils trafiquent…Droit de peuples truandés

Prof Aimé Avolonto

Dans les cités khémettes où l’à-peu-près est la norme, les régents recourent à toutes sortes de subterfuges et de méthodes de racolage. Le double objectif, alors, est toujours le même : inféoder, jusque dans leurs âmes, les candides serviles, dociles trouillards sans contenu, sans valeur, ou, envoyer, « ad patres », les plus accomplis des citoyens qui se tiennent debout, fermes, pour ne pas sombrer dans l’abâtardisation de leurs consciences. Du coup, la mécanique de régence est ce que l’on appelle communément les « lois de la magie sympathique », procédé d’annihilations de la volonté d’autrui par envoûtements soutenus. Il s’agit de rendre de cire les Khémets, histoire de les liquéfier s’ils résistent, ou de les rendre malléables au goût du régent, s’ils sont, eux-mêmes, sans esprit de préservations identitaires.

Pour réussir son forfait, pour étendre son méfait, le régent khémet de l’à-peu-près s’impose, par des lois faisandées, qu’il marine à son goût, au gré de ses fantasmes. Lorsque l’on regarde, alentour et de nos jours, dans les cités khémettes, la réalité est identique : les « tontons régenteurs de nos cités » aussi, « De postures de rois en escarbilles…Pour dépouilles ambulantes sans existence qu’ils sont…Et par lois sans foi qu’ils énoncent…Ils trafiquent…Droit de peuples truandés ». Puisqu’une cité suffit pour être représentative de toutes, dans ce sens, nous avons choisi, cette semaine, de ne regarder que du côté de la cité khémette où « petit-zeus » fait, tout seul, son « one man show ».

Du côté donc de l’espace khémet qu’il considère comme son pré carré, « petit-zeus » n’arrête pas d’user d’illégalités décisionnelles pour maintenir son illégitimité positionnelle. C’est la valse à quatre temps, sur tempo à contre-danse. À gauche, « petit-zeus »! À droite, « petit-zeus »! Devant, « petit-zeus »! Derrière, « petit-zeus »! Ah, derrière, précisément! Ce que « petit-zeus » laisse derrière!

Une immonde traînée de flatulences dont le dégoût est à la hauteur de la kakistocratie qui le caractérise. Par lois vermeilles sans aucune merveille, « petit-zeus » patauge dans la boue et plonge la cité dans la gadoue. Aux dernières nouvelles, il vient de réaliser une des prouesses dignes de son rang : il a nommé « DJ des sommets, DJ du Mont Kilimandjaro », celui-là même qui peine à lire un texte écrit à lui présenté, comme « chef de fil de l’opposition »! De son opposition, à « petit-zeus »! Décrets présidentiels, comme déchets résidentiels…en puissance…minables pouvoirs! Plus tôt, fin 2020, c’était déjà une loi-jupon que « petit-zeus » fit voter. Si, par vos œuvres charnelles, vos gamètes s’unissent pour donner zygote qui éclora neuf mois plus tard, vous devez attester de votre orgasme par un certificat de paternité.

Autrement, tant pis pour la femme! Elle n’aura qu’à se débrouiller seule avec poupon sur les bras…sans père! La totale, pensera-t-on…et à raison! Brillantissime même! N’est-ce pas? Oh, les « tontons régenteurs de nos cités »!

En rois pacotilles et dieux pastiches, « De postures de rois en escarbilles…Pour dépouilles ambulantes sans existence qu’ils sont…Et par lois sans foi qu’ils énoncent…Ils trafiquent…Droit de peuples truandés ».