Après 43 jours de bonus octroyé sur fond de polémiques et de bastilles, le nouveau Gouvernement de Patrice TALON 2 est là.
Un air de déjà vu. Presque identique au précédent, avec deux visages de nouveaux parmi les redoublants.
Les anciens ont été conviés à faire un peu de place sur les bancs pour les nouveaux camarades qui montent à bord du voilier de la Rupture.
Le Maître de classe Patal a confié au tout petit des nouveaux venus, la boite de craies. C'est bon pour la confiance en soi et pour observer les camarades plus à l'aise au tableau. C'est Yves Chabi.
Rien à voir avec Mme Chabi Talata, la vice Présidente de compagnie.
Il y a le deuxième nouveau de la classe. Raphaël Akotègnon, qui est arrivé avec un mot de son parrain Hagbè Adri. Enfin une place de faveur pour l’allié de la Mouvance qui est chargé de la distribution de courriers aux maires. La persévérance qui récompense. On compense la chute du piedestal et le fracassage comme on peut. Pour caser les deux nouveaux venus, on a récupéré les sièges des sortis de la classe.
Le tabouret de Saca Lafia, le bout de banc de Cakpo Mahougnon et le strapontin de Alain Orounla.
C'est une classe quasi identique à la promotion sortante. On ne change pas un groupe docile. Malgré les couacs et les déboires, Séverin Quenum comme Aurélien Agbenonci ont gardé leur place.
Tout comme Jean Michel Abimbola qui se voyait déjà faire ses classes ailleurs. C'est autant pour les élèves moyens de la classe qui ne savaient pas jusqu'à la lecture de la nouvelle liste, qui redouble et qui est exclu.
C’est donc un ouf de soulagement pour ceux qui vont continuer le plan de la promesse du social ; le nouveau cheval de bataille de la Rupture.
C'est l’engagement pris à l’investiture par Talon 2. Un peu plus de justice sociale, annonce-t-il. Justice tout court lui répliquent en chœur les contempteurs.
Pour corriger l’image d'une représentation théâtrale, avec de mauvais acteurs, qui colle à l'ancien pouvoir renouvelé.
Ted Lapirus
Hebdoscopie Le Déchaîné Du Jeudi N°147