Dans un fameux post en l'occurrence le N° 134/06-09-2021, comme à vos habitudes depuis un certain temps, vous insinuez des raisons devant conduire le Ministre Salimane KARIMOU à faire une nouvelle annulation du CAFCP.
A cet effet, vos morceaux choisis sont afférents à :
- la maladresse qui serait intervenue dans l'attribution de l'école de provenance du sixième lauréat;
- l'absence de photos pour certains lauréats;
- la dénégation de la compétence de la DEC/Primaire en ce qui concerne l'organisation du CAFCP et par ricochet la dénégation de la signature du DEC apposée sur la liste des lauréats.
Pour ce faire, vous soutenez mordicus une fois encore que l'organisation de ce concours devrait relever des prérogatives exclusives de la DOB.
Pour moi et comme pour toute personne avisée d'ailleurs, un homme de science, c'est bien évidemment celui-là qui se refuse à jouer sur les fibres de l'émotion de ce qu'il reste absolument attaché à la démarche scientifique ou d'investigation, générateur de son esprit cartésien.
De ce fait, en vous voyant dans le triste rôle de l'alimentation d'une certaine émotion, je tombe simplement des nues à cause surtout de l'incohérence frappante entre l'homme de science que vous prétendez incarné et la posture paradoxale par vous entretenue.
A titre illustratif, vous ne vous êtes jamais porté à la DEC pour la moindre recherche auprès de qui de droit aux fins de l'établissement de la véracité des informations par vous publiées.
Or, l'erreur liée à la maladresse constatée dans l'attribution de l'école de provenance au sixième lauréat, imputée par vous à dessein à la structure organisatrice du CAFCP, a été dûment perpétrée à l'origine par M. MIKPONHOUÉ Désiré au moment de l'expression de sa candidature effectuée en ligne à l'instar de bien d'autres.
Depuis lors, ni lui encore moins le candidat GBOHOUI S. Christian n'ont introduit une quelconque réclamation en termes de demande de rectificatifs à la DEC.
Étant saisi de la situation, je l'ai remontée prestement au CSTEC qui, grâce au concours de certains de ses collaborateurs, a pu apporter diligemment tout l'éclairage requis.
C'est une telle démarche responsable qui est à envisager surtout quand on a l'esprit scientifique.
Qui plus est, vous n'avez pas cherché non plus à établir la correspondance entre l'identité des lauréats dont les photos sont absentes et leurs numéros de tables respectifs en vue d'attester d'un quelconque abus de réussite par vous incriminer.
Là-dessus, je suis plus que jamais choqué, car en bon homme de science, quelle que soit la force de l'émotion du moment sous laquelle vous ployez, vous devriez pouvoir logiquement ériger des barrières dans votre esprit pour contrer vaillamment ses diktats à moins qu'entre-temps vos neurones eussent été confrontées à une certaine érosion.
Partant, dans votre élan actuel qui déprécie vos qualités d'un homme de science, j'entrevois assurément la manifestation d'une sorte d'érudition transversale dont vous êtes finalement victime.
Et, loin de moi l'idée de battre en brèche vos prétendues connaissances encyclopédiques!
Cependant, à vouloir vous y arc-bouter pour dénier dare-dare aux autres leur intelligence, la pertinence de leurs vision et approche des questions suffisamment délicates dans le domaine qui est de surcroît le leur, c'est trop oser.
Bien plus, vous avez particulièrement choqué dans votre post à cause de l'expression poignante de votre introversion non contenue. Je n'en veux pour preuve que les propositions ou recommandations qui seraient contenues dans votre mémoire de CAPES que vous servez ici avec un excès de fierté en guise de panacée.
Pourtant, il est de notoriété publique que nul ne détient le monopole de la science infuse.
Dans cette mouvance, je voudrais vous exhorter à étouffer en vous l'hypertrophie de votre ego, oeuvrer inlassablement même à l'annihiler de manière à ce que sa cendre puisse se muer en un puissant terreau qui vous procurerait une once d'humilité, de sagacité et de sagesse indispensable pour réaliser une parfaite harmonie avec vous-même.
Sinon, comment comprendre, alors même que la loi d'orientation qui consacre les trois ordres d'enseignement ne soit pas encore abrogée, et que nous ne sommes pas dans un contexte d'exception, que vous eûtes eu l'outrecuidance de vouloir substituer la DOB à la DEC/Primaire dans l'organisation du CAFCP ❓
Quelle démarche vexatoire ❗A ce niveau, je pense qu'il importe de vous rappeler que le sous-secteur des Enseignements Maternel et Primaire, bien qu'étant partie intégrante du secteur éducatif béninois, jouit d'une autonomie organisationnelle certaine qui n'exclut pas toutefois la sollicitation de compétences extérieures.
Dans ce cadre-là, je voudrais, au passage, porter aux nues la disponibilité et les talents des éminents:
✓ professeurs d'université, ✓ inspecteurs, ✓ conseillers pédagogiques, ✓ professeurs certifiés de lettres du secondaire qui viennent appuyer les personnels qualifiés des Enseignements Maternel et Primaire régulièrement commis à l'appréciation des copies des candidats à ce concours.
Par ailleurs, vous semblez vous targuer d'un certain plaidoyer qui aurait été fait par le célèbre inspecteur AGBAZAOU Apollinaire dans l'unique but de permettre dorénavant l'ouverture du CAFCP et du CAIP aux scientifiques.
Quel lapsus ❗
Quelle ingénuité ❗Et quel amalgame ❗En effet, dans le sous-secteur des Enseignements Maternel et Primaire, les enseignants sont tous polyvalents et aucune discrimination n'est entretenue à l'encontre de certains parmi ces enseignants éligibles au CAFCP ou au CAIP au regard des disposition des textes en vigueur en la matière.
Qui trop embrasse, mal étreintPourtant, et a priori, un homme de science ne saurait disperser ni son attention, ni son énergie.
Hélas ❗Pour faire court, à défaut de féliciter le Ministre des Enseignements Maternel et Primaire, M. Salimane KARIMOU de même que les autorités de la DEC/Primaire pour l'efficacité et la célérité avec lesquelles la session du CAFCP dernière a été conduite de bout en bout, il est tout à fait malséant voire malhonnête de chercher à jeter coûte que coûte, par pur sadisme, de opprobre et de discrédit sur son aboutissement.
"Je sais tout"Ne rien affirmer sans une vérification préalable.Justin HOUADJETOADC/MEMP.