l'ARCEP-Bénin après le licenciement abusif qu'on a dénoncé ici a lancé une opération de communication à travers un média dont-on connaît la ligne éditoriale. Nous apprenons aussi qu'une conférence de presse serait en préparation. Vivement que cette conférence de presse ne soit du dilatoire
Mais voici ce que l'opinion doit savoir afin d'interpeller les responsables de l'ARCEP-Bénin sur leur réelle motivation en ce qui concerne ces licenciements abusifs de 50 agents.
Ils sont plus de 50 travailleurs mis sur la paille par le secrétaire exécutif, Hervé Coovi Guèdègbé. Alors que rien ne présageait de cette fin brutale de contrat de ces agents ciblés pour raison économique prétend t-on. La mauvaise nouvelle a été portée aux victimes oralement le jeudi 16 décembre 2021 et le lendemain, ils ont été envoyés en congés et remplacés par d'autres personnes à leurs différents postes alors même qu'on évoque un licenciement économique. C'est une situation incompréhensible à plusieurs égards , puisqu'en septembre dernier, les salaires des employés de la société ont été revus à la hausse. De même, de nouveaux recrutements auraient été opérés récemment. Mieux, le secrétaire exécutif de l'Arcep a opté pour des domiciliations des salaires de ses employés dans les banques pour leur permettre de faire des prêts. Alors, qu'est-ce-qui explique cette séparation d'avec des agents qui remplissent avec abnégation leurs tâches au quotidien? Dans le lot, figurent des agents formés à l'extérieur aux frais de l'Arcep, à qui, on a fait signer des engagements de continuer leur savoir-faire au profit de la structure. On apprend aussi que la sélection des agents à licencier a été faite à la tête du client. Deux chefs services sont partis, des ingénieurs télécom, des auditeurs internes, des fiscalistes, des agents de la cellule de communication, des techniciens télécom et des ingénieurs informatique. Quelle triste manière de mettre les gens au chômage à la veille des fêtes ? L'opinion a besoin de comprendre ce qui s'est réellement passé.
Comlan Hugues Sossoukpè