La plus grande autorité du Bénin a juste eu le temps de renforcer les instruments de répression des violences sexuelles que la perversion de cette société éclate au grand jour!
Aujourd’hui, je ne suis plus seule, et les nombreux coups que je reçois ne m’arrêteront pas dans le combat pour la liberté de nos enfants. Menace ou avertissement, chacun peut faire librement son choix. Pour ma part, c’est une promesse.
Comment comprendre que les parents censés protéger les enfants deviennent leurs propres bourreaux ? Les témoignages que je reçois sont de plus en plus déroutants. Qu’est-ce qui ne marche finalement pas dans la tête de nos hommes, de nos pères?
Violer sa fille ou son garçon ! Compromettre définitivement la vie de ses enfants est dangereux. Étant entendu que le viol est un crime dont on ne guérit pas. Toute la vie, on le traîne comme un sac à dos !
Quelle société envisager demain quand nos enfants doivent subir l’inceste dans le silence ?
On a beau sévir. Comment organisons-nous la vie scolaire, estudiantine et professionnelle des victimes? Et que dire de l’autre géniteur ? Souvent les victimes souffrent invariablement de rejet ou de marginalisation.
J’interpelle notre conscience collective !
Angela Kpeidja