Un groupe de militaires au Niger a annoncé à la télévision nationale le mercredi soir qu'ils avaient renversé le président Mohamed Bazoum et suspendu "toutes les institutions". Ils ont également annoncé la fermeture des frontières et l'instauration d'un couvre-feu.
Le colonel-major Amadou Abdramane, entouré de neuf autres militaires en uniforme, a lu une déclaration au nom du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP). "Nous, forces de défense et de sécurité, réunis au sein du CNSP, avons décidé de mettre fin au régime que vous connaissez", celui du président Bazoum, a déclaré le colonel-major Abdramane.
Le président Bazoum était retenu mercredi dans son palais présidentiel de la capitale du Niger, Niamey, par des membres de la garde présidentielle, selon une source sécuritaire. Les détails de cette situation sont encore en cours de développement.
Ce coup d'État militaire est une nouvelle épreuve pour le Niger, un pays d'Afrique de l'Ouest déjà confronté à de nombreux défis, notamment des attaques de groupes extrémistes, des problèmes économiques et des crises humanitaires.