Depuis l'attaque terroriste lancée le 7 octobre par le Hamas contre Israël, l'Afrique montre des réactions diversifiées. Le continent semble divisé sur la question, avec des pays adoptant différentes postures face à la situation.
L'Union africaine (UA), par exemple, n'a pas condamné l'attaque du Hamas. Au contraire, elle a appelé à un retour aux négociations pour mettre en œuvre le principe des deux États, tout en soulignant que la dénégation des droits du peuple palestinien est la cause principale de la tension israélo-palestinienne.
La Tunisie et l'Algérie, quant à elles, ont exprimé un soutien clair au Hamas. La Tunisie a déclaré son « soutien total et inconditionnel au peuple palestinien », tandis que l'Algérie a dénoncé les « agressions sionistes barbares ».
D'un autre côté, des pays comme le Cameroun, le Ghana, la RDC et le Kenya ont condamné les attaques contre des civils et ont exprimé leur soutien à Israël. Le président congolais, Félix Tshisekedi, a notamment affirmé sa solidarité avec le peuple israélien.
Entre ces deux positions, de nombreux pays africains tentent de suivre une voie médiane. Le Sénégal, l'Ouganda et la Tanzanie, par exemple, condamnent les violences, quelle que soit leur origine, et appellent à la désescalade.
La situation est plus complexe au Maroc, où le rapprochement avec Israël était déjà mal vu par une partie de l'opinion publique. Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a rappelé l'importance de la question palestinienne et a critiqué les « raids systématiques » d'Israël contre la mosquée al-Aqsa.