Dans un développement récent de la politique allemande, Jens Spahn, vice-président du groupe parlementaire de l'Union, a adressé une demande significative au chancelier Olaf Scholz concernant la politique migratoire du pays. Spahn propose de lever la discipline de parti pour certains votes parlementaires liés à l'immigration, une démarche qui pourrait conduire à des changements substantiels dans les politiques actuelles.
Spahn souligne la nécessité de modifications législatives tant au Bundestag allemand qu'au niveau de l'UE pour limiter efficacement l'immigration. Il indique que les Verts pourraient devoir faire d'importantes concessions et suggère que le chancelier pourrait autoriser des votes individuels sur ces questions, à l'instar de l'approche adoptée lors des discussions sur les mandats de vaccination.
Le politicien de la CDU pousse pour un système échelonné de prestations sociales pour les demandeurs d'asile, proposant que seuls ceux ayant des droits de résidence permanents devraient recevoir des prestations sociales complètes. Cette position répond à la situation juridique actuelle où même les individus devant quitter le pays sont assimilés aux citoyens bénéficiant de l'aide sociale.
De plus, Carsten Linnemann, secrétaire général de la CDU, a exprimé ses préoccupations concernant la réforme proposée de la loi sur la citoyenneté. Il soutient que la réforme, qui vise à raccourcir la période de naturalisation et à accepter les multiples citoyennetés, est malavisée, surtout dans le climat politique actuel. Linnemann insiste sur le fait que la naturalisation devrait être le couronnement d'une intégration réussie, et non un point de départ.
Le débat sur la politique migratoire et la réforme de la loi sur la citoyenneté se poursuit alors que le Bundestag se prépare à voter sur ces questions cruciales. Le résultat de ces votes pourrait façonner de manière significative l'avenir de l'approche de l'Allemagne en matière d'immigration et d'intégration.