Affaire Nahel : De Nouveaux Éléments Contredisent la Version du Policier

L'affaire Nahel, un jeune homme de 17 ans tué le 27 juin dernier à Nanterre après un refus d'obtempérer, a révélé des éléments nouveaux et troublants. D'après les informations obtenues par RTL, trois points saillants émergent de l'enquête judiciaire et du rapport de l'IGPN :

Lors du redémarrage de la voiture, les juges d'instruction notent que le véhicule n'a pas dévié à gauche, suggérant que le policier Florian M., au moment du tir, n'était pas directement menacé.

Des témoignages indiquent que Florian M. aurait frappé Nahel à la tête avec la crosse de son arme. Ces allégations sont corroborées par le rapport d'autopsie, qui mentionne des ecchymoses au bras gauche de Nahel pouvant indiquer des lésions de défense.

Plusieurs témoins rapportent avoir entendu des menaces de mort de la part des policiers, notamment des phrases telles que "balle dans la tête" et "shoote-le". Ces propos, s'ils sont confirmés, pourraient constituer des menaces de mort et entraîner des implications juridiques graves.

Ces révélations remettent en question la version initiale des faits rapportée par les policiers, selon laquelle la Mercedes "fonçait" sur eux au moment du tir. L'analyse vidéo de l'IGPN et l'expertise sonore à venir de l'IRCGN sont très attendues pour éclaircir ces points.

Ce développement complexe dans l'affaire Nahel souligne l'importance d'une enquête approfondie et impartiale pour établir la vérité et la justice dans cette tragédie.