L'intensification des frappes israéliennes sur le sud de la bande de Gaza marque un nouveau chapitre dans le conflit prolongé de la région. Vendredi, des frappes aériennes et des tirs d'artillerie ont ciblé Khan Younès, une ville clé dans le sud de Gaza, où Israël affirme que de nombreux membres du Hamas se cachent.
Selon le Croissant-Rouge palestinien, les frappes ont provoqué des dégâts considérables près de l'hôpital local al-Amal, avec le ministère de la Santé du Hamas rapportant 77 morts suite aux attaques nocturnes. L'armée israélienne a indiqué avoir neutralisé plusieurs combattants dans des affrontements rapprochés.
Parallèlement, la situation humanitaire à Gaza se détériore, avec l'Organisation mondiale de la Santé signalant des cas d'hépatite A et de jaunisse, exacerbés par les conditions de vie précaires.
Le conflit actuel a été déclenché par une attaque majeure du Hamas le 7 octobre dans le sud d'Israël, tuant 1.140 personnes. En représailles, Israël a intensifié ses opérations à Gaza, causant la mort de 24.620 personnes, selon les autorités du Hamas.
Parallèlement, un débat politique s'intensifie autour de la création d'un État palestinien. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a exprimé sa résistance à l'idée d'une souveraineté palestinienne, en contradiction avec les sollicitations des États-Unis, qui soutiennent la nécessité d'un État palestinien viable.
La situation se complique avec des interventions régionales, notamment les échanges de tirs à la frontière israélo-libanaise et des attaques contre des navires marchands par les rebelles Houthis en solidarité avec Gaza.
Cette dynamique complexe soulève des inquiétudes quant à une possible escalade régionale. Les États-Unis ont bombardé des positions des Houthis, tandis que ces derniers revendiquent des attaques contre des navires américains. La communauté internationale craint une propagation du conflit, qui pourrait déstabiliser davantage la région.