Dans un climat de tension politique croissante au Sénégal, deux figures historiques, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, ont uni leurs voix pour rappeler au pays ses engagements démocratiques et pacifiques. La déclaration du 11 février 2024, signée par ces anciens chefs d'État, représente un moment significatif pour la République du Sénégal, où la stabilité et l'unité sont menacées.
Face aux événements récents qui ont ébranlé la sérénité nationale, entraînant la perte de vies parmi la jeunesse, Diouf et Wade ont exprimé leurs sincères condoléances et ont exhorté la jeunesse à se détourner de la violence. Ils ont également souligné la responsabilité des leaders politiques de tous bords à engager un dialogue constructif pour résoudre les crises politiques actuelles.
Cet appel intervient à un moment charnière, alors que le président en exercice, Macky Sall, est invité à orchestrer un dialogue national en préparation aux élections présidentielles de décembre 2024. L'accent est mis sur la nécessité de tenir des élections transparentes, inclusives et incontestables, afin de préserver la réputation du Sénégal en tant que modèle de démocratie en Afrique.
Les anciens présidents insistent sur le fait que le Sénégal doit demeurer un exemple démocratique pour le continent. La réconciliation nationale et le respect de la Constitution et de l'État de droit sont présentés comme des piliers essentiels pour l'avenir du pays.
En somme, la déclaration conjointe de Diouf et Wade est un appel à l'action pour le Sénégal, rappelant à la nation et à ses dirigeants l'importance cruciale de la démocratie et de la paix. C'est un appel à la préservation de l'héritage démocratique et à la garantie d'un avenir prospère basé sur les principes de transparence et de gouvernance responsable.