En mars 2025, une révélation inattendue a secoué la sphère politique internationale : Jeffrey Goldberg, rédacteur en chef de The Atlantic, a été inclus par inadvertance dans un groupe de discussion Signal où des hauts responsables de l’administration Trump débattaient de plans militaires top-secrets concernant des frappes au Yémen. Cet événement a non seulement exposé des informations sensibles, mais a également mis en évidence des tensions croissantes entre les États-Unis et leurs alliés européens.
Les échanges au sein de ce groupe de discussion ont révélé des commentaires cinglants à l’égard des partenaires européens. Le vice-président JD Vance a exprimé sa frustration en déclarant :
Le secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, a renchéri en qualifiant les alliés européens de “profiteurs pathétiques”.
L’un des extraits les plus controversés provient du secrétaire à la Défense Pete Hegseth, qui écrit :
Ces déclarations illustrent une exaspération croissante au sein de l’administration américaine concernant le partage des responsabilités en matière de défense et la perception d’un manque d’engagement financier de la part de l’Europe.
Au-delà des critiques diplomatiques, l’inclusion de Goldberg a permis la divulgation de détails opérationnels sur des frappes imminentes contre les rebelles houthis au Yémen. Ces informations comprenaient les cibles spécifiques, les types d’armements prévus et la chronologie des opérations. Goldberg a rapporté que ces discussions détaillaient des plans d’attaque imminents, soulevant des préoccupations majeures quant à la sécurité des communications au plus haut niveau du gouvernement.
Si l’administration a qualifié cette inclusion de simple erreur, certains analystes suggèrent une possible manœuvre intentionnelle. Étant donné les relations tendues entre Donald Trump et The Atlantic, il est plausible que cette “erreur” ait été orchestrée pour diffuser délibérément certaines informations ou pour tester les réactions internes et internationales. Cette hypothèse soulève des questions sur les méthodes de communication et les intentions stratégiques de l’administration.
La révélation de ces échanges a provoqué une onde de choc tant aux États-Unis qu’en Europe. Des responsables européens ont exprimé leur inquiétude quant à la fiabilité de leur allié américain, tandis que des législateurs américains ont appelé à une enquête approfondie sur cette fuite. Le président Trump a minimisé l’incident, déclarant :
Cet incident met en lumière les fractures grandissantes dans les relations transatlantiques et soulève des questions sur la gestion des informations sensibles par l’administration américaine. Qu’il s’agisse d’une erreur monumentale ou d’une stratégie calculée, les répercussions de cette fuite pourraient inciter à une réévaluation des alliances et des protocoles de communication au sein des sphères diplomatiques et militaires.