Un séisme politique et scientifique.
L’enquête conclut que le Wuhan Institute of Virology (WIV), financé en partie par des fonds américains via l’organisation EcoHealth Alliance, a bien conduit des expériences de type “gain de fonction” sur des coronavirus similaires au SARS-CoV-2. Plusieurs chercheurs du WIV seraient tombés malades à l’automne 2019, avant les premiers cas officiellement recensés.
Le rapport accuse également certaines figures scientifiques influentes, dont le Dr Anthony Fauci et le Dr Francis Collins, d’avoir activement cherché à disqualifier la théorie de la fuite de laboratoire, notamment en influençant la rédaction de l’article “The Proximal Origin of SARS-CoV-2” publié dans Nature Medicine, afin de protéger la “harmonie internationale”.
Le document affirme que les fermetures prolongées d’écoles n’étaient pas soutenues par des preuves scientifiques solides. Elles auraient été influencées par des syndicats enseignants comme l’American Federation of Teachers, qui ont directement contribué à modifier les recommandations du CDC. Résultat : perte d’apprentissage généralisée, hausse des troubles mentaux et physiques chez les enfants, et fracture éducative accrue.
« Ces enfants ont été sacrifiés au nom d’une peur mal informée », note un passage du rapport.
Le rapport documente une fraude massive dans les programmes d’aide, avec plus de 64 milliards de dollars perdus à cause de demandes frauduleuses dans le cadre du Paycheck Protection Program. La Small Business Administration est accusée d’avoir failli dans la vérification des bénéficiaires, permettant à des réseaux criminels internationaux de détourner des sommes colossales.
Les auteurs dénoncent l’usage politique de la science. L’imposition des masques, la distanciation de six pieds ou encore les vaccins obligatoires auraient été décidés sans fondement scientifique clair et dans une opacité troublante. Des médecins ayant proposé des traitements alternatifs ou exprimé des doutes auraient été marginalisés.
« Le remède ne doit jamais être pire que la maladie », martèle le rapport, fustigeant les confinements généralisés et leurs conséquences économiques et sociales désastreuses.
Le rapport appelle à un changement radical dans la préparation aux futures pandémies : meilleure transparence, indépendance des agences scientifiques, fin des conflits d’intérêt, et réduction de la dépendance envers des institutions comme l’OMS jugée trop proche du pouvoir chinois.
« L’Amérique doit se préparer au prochain virus, mais elle ne doit plus jamais fermer les yeux par peur de la vérité », conclut le président de la commission, Brad Wenstrup.